Page 10 - Invention Magazine 186 - Concours Lépine
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Salons & Expositions
Après l’Armistice, il réintègre l’entreprise où la
responsabilité des Fonderies lui est confi ée. En 1942, il
est nommé Directeur Général des Fabrications.
D’une guerre mondiale à l’autre, les usines mécaniques
sont mises à contribution : obus, camions, chars… Si
la 1 apporte à Berliet les honneurs et la prospérité
ère
jusqu’en 1921, la Seconde, de la réquisition de 1939
à la production pendant l’Occupation, voit l’entreprise © Concours Lépine
condamnée à la Libération pour « collaboration
économique ».
Berliet TDR7W - 1948
Restauré fi n 2014
avec le soutien
de la Fondation du Patrimoine
grâce au mécénat de Motul.
Marius Berliet meurt en 1949 à Nice sans avoir vu le Conseil d’Etat
annuler quelques mois plus tard l’administration-séquestre de ses
biens et la reprise progressive de l’activité industrielle familiale.
A partir de 1951, Paul Berliet, âgé de 33 ans, assure la direction
des problèmes de conception et de fabrication : il effectue des
missions d’études en Afrique, en Amérique du Sud, puis se
charge de la création du département « voirie et incendie »
à Courbevoie.
© Concours Lépine
Créer des emplois sera son
principal objectif.
La recherche de nouveaux marchés
et d’activités complémentaires n’ont
d’autres buts que d’assurer l’avenir
de la communauté de travail.
Aux yeux de Paul Berliet, deux
impératifs s’imposent : dispenser
une formation tout au long de
la vie professionnelle pour offrir
des qualifi cations plus élevées et
anticiper l’évolution des métiers
afi n de mieux satisfaire les besoins
des clients qui sont les moteurs du
développement de l’entreprise.
En 1952, l’Ecole Technique Berliet
(E.T.B.) succède à l’Ecole d’apprentis
créée en 1912 par Marius Berliet. © Fondation de l’Automobile Marius Berliet
Ligne de montage des
GLM à l’usine
de Vénissieux -1958
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