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Salons & Expositions
© DRLe premier châssis de Royale fut terminé en 1926. Ettore Bugatti était pressé de faire
les essais et pour gagner du temps, il acheta un gros torpédo Packard, fit démonter
la carrosserie qui fut aussitôt remontée sur le châssis de la Royale. Les premiers
essais furent à la hauteur des ambitions du Patron.
La voiture était puissante, fiable et l’énorme 8 cylindres propulsait la Royale à plus de
150 km/h.
Bugatti Royale,
premier châssis,
première carrosserie
Jean Bugatti au volant
et à l’arrière ses deux
sœurs
Bouchon de radiateur de la Royale, réa-
lisé par Rembrandt Bugatti (frère d’Ettore
Bugatti)
Bugatti Royale carrosserie Weymann
Le carrossier Weymann réalisa ce superbe coupé deux
portes. Cette carrosserie fut la quatrième à habiller le
premier châssis de Royale n° 41100. Cette splendide
automobile reçut une luxueuse malle arrière en cuir
signée Hermes.
Sur la route de Toul, Ettore Bugatti s’endormit au
volant et la Royale fit une embardée pour finir sa route
dans le fossé. La Royale, très gravement accidentée, ne
fut jamais réparée. Le châssis détruit fut remplacé par un
nouveau qui portera le même numéro et qui, par la suite,
recevra l’extraordinaire carrosserie « Coupé Napoléon ».
Les trois Bugatti Royale :
Le Coupé Napoléon « La voiture du Patron »
Cet exemplaire, dénommé « Coupé Napoléon » était la voiture personnelle d’Ettore Bugatti. La ligne exceptionnelle de celle-ci
est due au coup de crayon du fils d’Ettore, Jean Bugatti. Elle reste propriété de l’usine jusqu’à son rachat par Fritz Schlumpf.
Vue intérieure du coupé
Napoléon
© Concours LépineCoupé Napoléon - 1929
Châssis n° 41100/Moteur n° 41141
Forme carrosserie : coupé chauffeur
Vitesse de pointe : 200 km/h
6 Invention Magazine