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Point de Vue
© Artcurial
Bugatti type 40
Grand Sport de 1929
La Bugatti Type 40 est un modèle
d’automobile du constructeur fran-
çais Bugatti, variante de la Bugatti
Type 13, conçue par Ettore Bugatti
et Jean Bugatti et construite de
1926 à 1930. Elle recevra plusieurs
modèles de carrosserie : torpédo
quatre places, fiacre et Grand Sport
et le roadster de type américain
construit en 1929/1930, baptisé
Type 40A, dont le moteur est un
1,6 litre à double allumage de 50 ch.
« Après l’excellente Brescia, la Bu-
gatti Type 37 lui succédait dans le
domaine sportif. Mais il manquait
une voiture de tourisme moyenne
capable d’exploiter son moteur 1,5
litres 12 soupapes. C’est le Type 40
qui va jouer ce rôle. Sur la base d’un sentent, en l’occurrence, le tourisme de grand luxe. Au fil de ces années de passion,
nouveau châssis, assez court, la
marque de Molsheim proposait plu-
sieurs carrosseries ouvertes ou fer-
mées, une des plus populaires étant
la «Grand Sport», quatre places
sous capote, qui était une réduction
de sa grande soeur, la 43 GS. Cette
voiture légère présentait toutes les
qualités routières d’une «grande»
Bugatti : vive, nerveuse, avec un
excellent freinage et d’une grande
robustesse, mais nettement plus
abordable. Elle a ainsi permis à de
nombreux amateurs de profiter de
Bugatti sans mettre leurs finances
en péril. Au total, 830 exemplaires
(40 et 40A confondus) seront pro-
duits.
D’origine anglaise, ce châssis
numéro 681 a beaucoup voyagé
pour finir en France.
La carrosserie bleu nuit est en bel
état, de même que l’intérieur en
cuir bleu nuit et la capote, d’un
maniement relativement facile.»
Source Artcurial Motorcars.
« Demain ne sera pas comme hier. Il sera nouveau et il dépendra de nous. Il est moins à découvrir qu’à inventer. »
Gaston Berger (1896 – 1960) philosophe industriel, inventeur du terme « prospective »
Rétromobile 2015, 40ème édition
Le rendez-vous international de référence de la voiture
de collection s’est déroulé du 4 au 8 février 2015, une
rencontre à ne pas manquer, un témoignage du savoir-
faire français depuis plus d’un siècle. C’est aussi l’occasion
de découvrir des voitures venues de plusieurs continents Gérard Dorey, Président
qui fascinent les professionnels et le grand public, et de
surcroit ces belles limousines d’inspiration de la belle époque dite « art déco », dont la
France fut le principal berceau avec un grand nombre de marques mythiques.
L’Aventure Peugeot présentait deux voitures d’exception : le Roadster 401 D de 1935
livrée en châssis nu par Peugeot à son agent de l’Allier. Elle avait été commandée
par Mlle Jeanne Bourgeois, célèbre chanteuse de music-hall et actrice de cinéma, plus
connue sous le nom de Mistinguett. Propriétaire d’une maison à Vichy, la vedette a
sollicité le célèbre carrossier Henri Crouzier de Moulins, afin de lui confier la réalisation
d’un élégant roadster très profilé pour l’époque et pourvu de deux places. Avec cette
version unique, la 401 de Mistinguett a vraisemblablement participé aux concours
d’élégance très en vogue à l’époque.
La seconde surprise de l’Aventure Peugeot, présentée pour la première fois, est une
Peugeot type 163, créée en 1922 et « endormie » pendant 69 ans dans un bâtiment
de Lyon. Lors des travaux de démolition du bâtiment ancien en juillet 2014, les
intervenants ont eu la surprise de découvrir, emmurée dans un local, cette très ancienne
fourgonnette qui visiblement a été dissimulée volontairement pour la protéger
d’éventuelles réquisitions.
Au hasard de la visite du salon Rétromobile, on a pu découvrir le stand de la galerie Vitesse
avec M. Marc Nicolosi assis aux côtés de M. Bernard Brulé. Une rencontre extraordinaire,
en effet Marc Nicolosi a créé Rétromobile en 1976, puis la Galerie Vitesse. Il demeure l’un
des pionniers dans le domaine de la voiture de collection ancienne avec la vente de voi-
tures rares dans les années 60. Grand admirateur de Bugatti, il en possède un modèle, un
type 35 GP 1934, avec lequel il participe à de nombreuses courses vintage : un autre point
commun avec Bernard Brulé qui, lui-même possède une Bugatti type 46, aussi appelée
« 5 litres » et qui fut présentée au salon d’octobre 1929. Les voitures Bugatti repré-
Marc Nicolosi a permis de structurer l’organisation de ce salon et de le positionner sur
le créneau des amateurs de belles voitures venues du monde entier.
Les années passent, il fait alors le choix de passer la main, en 2003, à Comexpo devenu
Comexposium en 2007 qui poursuivra le développement et fera grandir l’intérêt pour
cette belle manifestation.
Aujourd’hui, ce salon dépasse toutes les espérances pour devenir l’un des événements
majeurs de la Porte de Versailles et, le fait, d’avoir regagné le Pavillon 1 lui confère plus
d’intérêt.
La cuvée 2015 est ancrée dans le concept d’exception, ceci grâce à des organisateurs
tels que François Melcion, Thierry Farges et l’ensemble de leurs collaborateurs qui
parcourent le monde pour faire découvrir les richesses d’un patrimoine quelquefois
oublié telle que la Collection Baillon présentée par Artcurial Motors. Celle-ci fit l’objet
d’une vente aux enchères, dont la vente a battu tous les records.
La Rédaction Invention Magazine a choisi de publier dans sa prochaine édition cette
mythique Collection Baillon qui fut exposée dans le pavillon 2.2 de la Porte de Versailles.
Nous vous invitons d’ores et déjà à retenir les dates du prochain salon Rétromobile
qui se tiendra du 3 au 7 février 2016 et ne manquera pas de vous apporter son lot de
surprises !
Invention Magazine 3