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Offensive marketing au Concours Lépine International de Paris | ||
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Let’s Go : M. Losego | ||
Améliorer le confort d’utilisation des chariots mis à la disposition de la clientèle dans les grandes surfaces commerciales, tel est le but que s’est fixé Martine Losego. L’idée de base : motoriser ces chariots, tout en les équipant des sécurités indispensables pour permettre aux seniors, femmes enceintes et personnes à mobilité réduite de faire leurs courses sans que cela s’apparente à une séance de musculation. Martine Losego est Greffière dans un tribunal en province lorsque, en effectuant ses achats dans un hypermarché avec un chariot rebelle un tantinet indépendant, comme c’est souvent le cas, a l’idée de le motoriser. Ergonomie, confort et sécurité, tels étaient les principaux atouts que devait avoir ce nouveau chariot. C’est ensemble avec son mari, technicien en électronique, qu’ils réalisent une première maquette, toute simple, « juste pour voir si c’est faisable ». L’essai donne des résultats quelque peu inattendus, mais prouve que, en faisant les bons calculs de la puissance moteur et en utilisant une transmission convenable, la chose est faisable. Elle dépose d’ores et déjà un premier brevet. Elle se rend très souvent dans les « hypers » de la ville pour observer le comportement des chariots et des consommateurs, elle découvre alors que principalement les seniors, les femmes enceintes et les personnes souffrant de handicaps mineurs (mal de dos, arthroses…) éprouvent de sérieuses difficultés à pousser et diriger les chariots lorsqu’ils sont remplis. Cela conforte son idée qu’un chariot motorisé répondrait à un fort besoin latent : simplifier la vie de tous les jours à des millions de personnes. Par ailleurs, ce bénéfice pour le consommateur ne pouvait laisser indifférent les enseignes de la grande distribution. Se démarquer par un éventail de services toujours plus complet et innovant est en effet devenu indispensable pour les marques de la grande distribution. La recherche d’industriels : Martine Losego contacte plusieurs industriels pour faire fabriquer un prototype. Elle concorde avec l’un d’eux un contrat devant déboucher sur la fabrication d’un prototype et une pré-série de 10 chariots. Le temps passe et Martine Losego ne dispose toujours pas de ces prototypes. L’industriel prétexte des difficultés dans la mise au point et ne réussira à lui fournir que deux prototypes sans aucune sécurité qui tomberont en panne les premiers jours. Martine Losego sait très bien ce qu’elle veut pour obtenir : un produit performant et sécurisé. L’étude achevée, Martine doit trouver des sous-traitants sérieux et des fournisseurs capables de répondre convenablement à ses besoins. Elle trouve des maquettistes, des fondeurs (le groupe moteur, adaptable sur tous les modèles de chariots, est entièrement en aluminium de fonderie) et confie l’assemblage des sous-ensembles à un industriel du Val d’Oise qui est devenu pour elle un partenaire sérieux et fiable. Au fur et à mesure du développement Martine Losego a breveté les améliorations et étendu les protections sur l’Europe et dans le monde. Descriptif technique : Mais au fait, le chariot Let’s Go , ce produit apparemment si complexe qu’est-ce au juste ? Il s’agit d’un chariot client de supermarché (type caddy) équipé d’un groupe moteur installé sur la partie arrière du socle, alimenté par des batteries lui conférant une autonomie d’environ 8 heures lorsqu’il est chargé avec un poids de courses compris entre 40 et 60 kg ; ce poids est celui en général d’un chariot bien rempli. Sa poignée est un mini tableau de bord ; c’est sur elle que sont installés les boutons de commande et de vitesse ainsi que le consigneur à carte à puce. En effet on ne peut pas prendre le chariot en utilisant une pièce de monnaie ou un jeton, on doit utiliser la carte à puce délivrée par le magasin. Pour des raisons de sécurité la poignée incorpore un palpeur très sensible qui arrête la motorisation en marche arrière si le palpeur touchait l’utilisateur. Dès lors si celui-ci effectuait une marche arrière, il n’y a pas de risque qu’il se fasse bousculer par le chariot ou qu’il se fasse coincer contre un étalage. De la même façon, le Let’s go n’avance plus si l’on cesse de presser les boutons de commande, permettant notamment de charger les courses dans la voiture sans qu’il dévale dans l’allée. Parallèlement un grand panneau flottant monté sur ressorts tient lieu, à l’avant du panier, de pare-chocs et arrête la motorisation en marche avant ; du fait qu’il prolonge le panier et qu’il amortit l’impact sur une grande surface à hauteur de la cuisse, l’accident classique et si douloureux du choc du socle contre les chevilles n’est plus possible. Tout a été fait sur ce chariot pour en améliorer la sécurité d’utilisation. Ainsi si un enfant marchait à côté du chariot, il ne pourrait pas passer son pied sous une roue du fait que le carter de la transmission est très près du sol, le pied sera repoussé. Quant à la recharge des batteries, elle est automatique lors de l’empilage lorsque l’utilisateur ramène le chariot à son emplacement. Plusieurs organismes auxquels le produit a été présenté ont soutenu le projet Let’s Go : la DRIRE, EADS Développement, EDF ont apporté des appuis précieux à la société Martine Losego Innovations (MLI). Plusieurs enseignes de la grande distribution ont décidé d’accorder leur confiance au produit et l’ont référencé, aidées aussi dans leur décision par le fait que Let’s go a été présenté au grand public à la Foire de Paris au sein du Concours Lépine dont il a remporté le 1er Prix, le Prix du Président de la République. Le chariot Let’s Go (marque déposée) est aujourd’hui en phase de production de série ; des magasins Leclerc et Carrefour sont déjà équipés. Martine Losego | ||
Zygo Pve : S. & E. Colomier & Escallot | ||
Créé sur l’initiative de deux ingénieurs de l’EPMI en décembre 2000, Zygo p.v.e succède à un projet de fin d’études sur la gestion de l’énergie embarquée sur véhicule électrique.![]() Soucieux des contraintes industrielles liées à la production et à l’environnement, Zygo p.v.e. sous la marque EMC, Electric Mobility Concept, construit et distribue des deux roues : Twil MCC2 et Twil MCC2H. Ces moyens de transport individuel apportent une innovation tant dans le concept des petits véhicules industriels propres, que dans un nouveau mode de gestion de l’énergie : EMS (Electric Mobility System). Twil se positionne donc comme une gamme de PVE (Petits Véhicules Electriques) industriels. Ils répondent aux besoins des milieux professionnels en terme de déplacement d’agents inter / intra sites, privés et publics. Le projet Le premier rapport (un rapport d’électronique) sur une trottinette électrique date de mai 1999, il a été rédigé par Elérig Escallot. L’idée de ce sujet est née d’une observation, lors d’un voyage aux Etats-Unis durant l’été 1998. Venice Beach est réputée pour ses commerces et ses nouveautés, l’originalité du moyen de locomotion de deux californiens intéressa M. Escallot : des trottinettes à moteur thermique. Cette idée innovante lui plut, mais le bruit insupportable irritait tous les piétons et l’échappement dégageait une fumée noire et nauséabonde. En 1ère année d’école d’ingénieurs à l’EPMI (école d’Electricité, de Production et de Méthodes Industrielles), M. Escallot rédige un rapport théorique sur l’adaptation d’un moteur à courant continu sur un petit véhicule. En deuxième année d’ingénieur, il demande à 7 étudiants de sa promotion de l’aider à réaliser des trottinettes électriques en se basant sur son premier rapport. Nicolas Alexandre, Eric Daniel, Thomas Bontems, Sammuel Deneufchatel, Jérémy Bar, Stéphane Colomier et Mélaine Migaux contribuent tous au « prototypage » d’une trottinette électrique. En janvier 1999, conseillé et encouragé par le directeur de l’EPMI, l’équipe d’étudiants présente un dossier à Novelect (une filiale d’EDF qui subventionne les projets à caractère technologique et innovant ) et à l’ANVAR (Agence Nationale pour la Valorisation et l’Aide à la Recherche) en mars 1999. Ces deux entités leurs apportent un soutien financier, destiné au « prototypage » d’un véhicule. Cette réussite les pousse à rédiger et à motiver de nouveaux dossiers afin d’obtenir plus de fonds. Ils prennent goût à les soutenir face à des commissions et au fil des rencontres face aux professionnels. Christophe Poupart (directeur de la pépinière d’entreprise Neuvitec 95) et Philippe Procaccia (conseiller CRITT) sont les premiers à voir le marché potentiel de Twil. Ils les encouragent à participer à un concours sur la création d’entreprise où ils reçurent, finalement, en mars 2000, le « prix départemental du jeune créateur d’entreprise du Val d’Oise ». A l’occasion de cette remise des prix, les étudiants comprennent réellement la différence entre projet et création d’entreprise. Pendant ce même mois un effet de mode sur le marché du 2 roues naît par la distribution de petites patinettes en aluminium ! Le groupe décide de travailler sur la réalisation d’un prototype afin de valider les nombreux dossiers qui supposent des performances théoriques et surtout un système de récupération d’énergie innovant. Ils font connaissance avec une entreprise de mécanique de précision : AVFP 3000 en novembre 2000 qui les aida à finaliser le châssis de Twil. Au fur et à mesure que le projet se développe, certains étudiants s’orientent vers d’autres voies pour des raisons multiples si bien que l’équipe se réduit à quatre personnes en septembre 2000. A cette même date, le directeur des études de l’EPMI inscrit le projet au salon Qualiville, à La Rochelle, capitale des véhicules électriques. Et, contre toutes attentes, ils y rencontrent un vif succès : Twil commence sa carrière ! Idem, en novembre 2000, au salon de l’environnement et du cadre de vie à Paris, Twil se fait remarquer. En décembre 2000, la Fondation Schneider Electric, au salon Elec 2000, prime le projet pour son caractère innovant et écologique. Le 20 décembre 2000 Stéphane Colomier, Thomas Bontems, Mélaine Migaux, AVFP 3000 et Elérig Escallot créent la Sarl Zygo pve. Suite à 18 mois de travail pour industrialiser et fiabiliser ce nouveau mode de déplacement, le Concours Lépine, au salon international de l’invention de Paris, décerne une médaille d’or et le Gand Prix du Concours Lépine à Stéphane Colomier et Elérig Escallot. Les produits : Twil MCC2 est le premier produit de Zygo p.v.e.. Doté d’une mécanique simple et robuste et d’un système de gestion d’énergie innovant, Twil est considéré comme un mini-scooter. Grâce à un cahier des charges défini et affiné en 3 ans d’études au sein de l’EPMI et grâce à une importante synergie de professionnel, Twil dispose d’une gestion électronique unique et innovante : l’EMS. Twil MCC2 est le premier véhicule de notre gamme. Son application première reste les grands sites, intra/inter établissements. La valeur ajoutée de ce modèle se trouve dans sa facilité de configuration, mécanique et électrique. Twil MCC2 peut répondre à un cahier des charges. Twil MCC2H est le premier véhicule à 2 roues à être homologué de façon européenne, en France. Il répond aux directives européennes des cyclomoteurs. Twil MCC3 est le premier trois roues dotées d’un système pendulaire et d’un différentiel sur son train arrière. Son système d’accrochage et sa puissance vous permettent de tracter des charges jusqu’à 500 Kg. Nous sommes à l’écoute du client quant à sa configuration.
Ces moyens de transports individuels sont dotés d’une très forte innovation technologique. L’EMS (Electric Management System) contrôle et commande tout le système électronique si bien que le véhicule est en permanence optimisé. Il permet outre les 22 paramètres électriques variables, de récupérer de l’énergie. Le freinage, la décélération et une vitesse supérieure de X Km/h à la valeur fixée par construction provoquent un gain d’énergie qui est stocké dans les batteries. Cette récupération varie en fonction du pilotage et de la topologie du terrain. L’EMS est constitué de 3 cartes électroniques : La carte de commande renferme la clef des performances du véhicule. Elle est contrôlée par un microprocesseur qui gère tout le véhicule. La particularité de cette carte réside dans la possibilité de gérer 22 paramètres électriques quelle que soit la puissance à commander. La carte de puissance contrôle la traction et l’alimentation du véhicule grâce à un hacheur deux quadrants réversible en courant, optimisé pour l’application. La carte auxiliaire gère toutes les interfaces et tous les accessoires électriques qui équipent le TWIL. Un véhicule dont le variateur est spécifique et paramétré par rapport à l’utilisation, est optimisé. Son autonomie et sa durée de vie sont optimums. Elérig Escallot | ||
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