Première de Couverture | ||
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Edito | ||
Le Concours Lépine International 2000, une de ses meilleures performances :Nous sommes prêts à aller toujours plus loin, créons ensemble la prochaine génération d’inventeurs. Aujourd’hui, nous estimons qu’il existe trois pôles importants de développement :1) Tous les trouveurs de l’hexagone qui depuis des générations ont révolutionné nos vies, notre quotidien. En effet, les plus grandes technologies telles que l’automobile, l’aviation et la marine, sans oublier le secteur médical, les arts et la création sous toutes ses formes :architecture, sculpture, la mode, le jouet et les jeux…qui pour la plupart d’entre elles ont abouti à de grands succès commerciaux. 2) Le constat passe par le nombre considérable de créations d’entreprises à partir de l’invention. Qu’elles soient sous forme de cession de licence/partenaire, de brevet, d’exploitation directe par l’inventeur ou autre. Notre inventeur a besoin là encore de relever beaucoup de défis. Nous comptons énormément sur le dialogue avec les Pouvoirs Publics afin d’assouplir les formalités de création d’entreprises propre à la qualité d’inventeur. Effectivement, il faut savoir qu’il est toujours difficile d’assurer les charges des garanties de protection industrielle, de réalisation de prototype mais aussi de faire reconnaître un produit qui, quelquefois révolutionne son secteur en faisant changer les habitudes. 3) Le dernier volet concerne la réforme du Brevet Européen, créé en 1978, qui n’a toujours pas vu le jour. Il est indispensable de le réactualiser en vue d’une harmonisation comme cela a été fait pour la monnaie unique. Réduire le coût de celui-ci et permettre de réglementer les contentieux. Notamment, en agissant contre la contrefaçon, avec des droits égalitaires pour tous les pays de la Communauté. L’exemple du « pot de terre contre le pot de fer » fut un peu trop souvent rencontré. L’ensemble de ce projet semble prendre une mutation bien réfléchie. Nous demandons à l’Europe de réunir toute son énergie pour développer un dialogue qui permettra à tous d’être partie prenante dans la mise au point des produits de demain. Sans oublier le premier engagement de l’Education Nationale pour l’éveil des jeunes, qui est de créer les motivations d’avenir nécessaires qui développeront chez eux une « fringale » de la recherche. «On estime les grands desseins, lorsqu’on se sent capable de grands succès» | ||
Sommaire | ||
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Juridiques
Dossiers
La vie du Concours Lépine Nouvelles de L’A.I.F.F
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Les deux podiums | ||
La civière hélitreuillable PL6: Antar Daouk: | ||
![]() En 1994, suite à l’hélitreuillage d’un pilote de l’Aéronautique Navale éjecté en mer, un bilan radiologique est réalisé à l’issu du sauvetage. Il apparaît que ce pilote est victime de graves problèmes de dos, aggravés par la manœuvre de sauvetage avec une sangle qui aurait pu le rendre paraplégique. Hélitreuiller le blessé en assurant la contention correcte du dos afin de ne pas aggraver son cas. La Société Transaco présente une civière inventée par son PDG, Antar DAOUK. Cette civière, composée d’un plan dur en résine composite et d’un châssis en acier inoxydable, respecte parfaitement les exigences des médecins de l’Aéronautique Navale puisqu’elle est : La civière est qualifiée. en 1996. pour hélitreuillage par les Services Techniques des Programmes Aéronautiques de la Délégation Générale pour l’Armement (DGA). Barbara Dorey avec la collaboration de la Société Transaco. | ||
Pascal Lemaur et ses élèves | ||
![]() Le 1er mai, 50 élèves de 4ème et 3ème des Collèges de Sainte Hélène à Gramat (Lot) et Saint-Louis à Capdenac (Aveyron) arrivent dans l’enceinte de la Foire de Paris et dressent leur stand à l’emplacement qui leur est réservé par le Concours Lépine. Le point de départ de cette aventure est une sensibilisation des jeunes et de leurs parents aux risques d’accidents routiers suite à la parution d’articles de journaux en septembre 1999. Pascal Lemaur, leur professeur de technologie, est à l’origine de cette entreprise. En effet, M. Lemaur a dû, dans le passé, intervenir lors d’un accident routier afin de dégager une personne prisonnière de son véhicule alors qu’un incendie se déclarait. Ayant eu beaucoup de difficultés à sortir cet homme (le système d’ouverture de la ceinture était bloqué), Pascal Lemaur a pensé qu’il serait intéressant de réaliser un outil permettant d’éviter ce danger. Les élèves vont mener de front avec leur professeur de technologie une étude sur les causes techniques des accidents mortels. De cette étude en ressortiront 3 cas : le choc frontal qui entraîne un risque de blocage des personnes à l’intérieur de l’habitacle (noyade, incendie), Un contrat est alors conclu entre les élèves et leur professeur : Trois prototypes définissant trois solutions vont être retenus : le Libérator : en cas de choc frontal, ce système (serrure de sécurité) émet un sifflement strident et libère un marteau de survie. Celui-ci permet de casser les vitres et couper les ceintures et, de plus, alimente simultanément les feux de détresse. Le Sécuri-Stop : en cas de freinage ou d’arrêt brusque, ce système par clignotement du feu de freinage avertit le conducteur suivant le véhicule en question. Ce boîtier peut se rajouter sur toutes sortes de véhicules (vélo, scooter, moto, camions…). Faute de temps, ils ont dû faire appel à une entreprise pour la réalisation de celui-ci. La Grande Ourse: création des élèves. En cas de dérapage, aucun moyen de signalisation n’existe à part le triangle. Seulement, le triangle ne permet pas d’indiquer l’accident correctement. La GRANDE OURSE, petit gyrophare constamment en charge dans la boîte à gants du véhicule, s’allume dès qu’il est saisi. Vous le posez ensuite où bon vous semble sur le véhicule. Ce système permet donc de signaler l’obstacle rapidement (5 à 10 secondes), et ce de tous côtés. La réalisation de la Grande Ourse fut source d’échanges entre les élèves des deux établissements. « Il y a même eu des phases de remise en cause » précise Pascal Lemaur. Le but recherché par ces collégiens est de sensibiliser les adultes aux risques d’accidents routiers. Et pour cela, par groupe de 12, ils se sont succédés tous les jours sur le Concours Lépine pendant que leurs camarades découvraient la capitale, ses monuments, ses musées et ses attractions. Le livre d’or, ouvert pour l’occasion, et les nombreuses signatures recensées prouvent que la sécurité est la préoccupation d’un grand nombre de personnes (environ 5000 d’entre elles se sont arrêtées devant le stand). Des plus audacieux aux plus timides, tous les élèves ont pris la parole et les professeurs qui les encadraient les ont vu grandir et se transformer. Arrive le jour de la remise des prix : les collégiens sont impressionnés par le protocole de rigueur. Les prix sont distribués dans un ordre croissant et la pression monte au fur et à mesure de l’avancement de la soirée. Grand cri de joie : nos graines d’inventeurs ont été remarqués. Leurs efforts sont récompensés. Ils sont 4ème, obtiennent le Prix Léonard de Vinci et une médaille d’or du Concours Lépine. Ce prix de 12 000 F. leur permettra d’améliorer la création des élèves et éventuellement de la représenter l’année prochaine. « Nous espérons que tous les 3ème de France construiront un de ces objets que nous avons mis au point, dans le cadre des cours de technologie. Ainsi toutes les générations de parents seront sensibilisées aux problèmes de sécurité routière » souligne Pascal Lemaur. Bravo à tous et à leur professeur pour leur démarche exemplaire. Les élèves des collèges de Sainte Hélène à Gramat et de Saint-Louis à Capdenac aidés de leur documentaliste – C.P. | ||
Les Brèves | ||
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