
Innovation
Entreprises, numérique et innovation en France
Notion à distinguer de celle de l’invention et de la découverte, l’innovation peut regrouper une multitude de définitions. Comme une invention, elle est conditionnée par des caractéristiques de nouveauté et d’inventivité ; mais l’action d’innover englobe bien plus que celle d’inventer ou de réinventer, dans la mesure où elle implique également un cheminement commercial abouti. De nombreuses entreprises en France et dans le monde innovent régulièrement, que ce soit dans le domaine industriel, environnemental, technologique, architectural, scientifique ou même de l’économie sociale ; ce sont toutes ces innovations techniques qui permettent à la société d’évoluer et de progresser dans un secteur d’activité déterminé ou sur un nouveau marché.
Au-delà du progrès envisagé dans sa globalité, ces idées innovantes permettent d’améliorer notre mode de vie : le produit innovant change, modifie, transforme ou révolutionne le quotidien de nombreux individus. En visitant les stands du Concours Lépine International Paris ou du Concours Lépine Européen Strasbourg, le public peut découvrir en avant-première les actualités et les inventions nées dans l’esprit de particuliers curieux et avides de nouveautés, ou créées par une entreprise. Toutes les inventions ne seront pas commercialisées et mises sur le marché pour le consommateur, mais de nombreuses idées innovantes pourront l’être. Si vous souhaitez vous informer sur les nouveaux objets de demain, rendez-vous au Concours Lépine (en France, à Paris et Strasbourg) !
Innovation : de l’idée à la mise sur le marché
Celui qui innove souhaite au départ créer ou trouver une solution à une problématique particulière, dans le domaine des sciences techniques, de l’agriculture, du numérique, de la philosophie, des sciences humaines,… Lorsque le projet novateur porte sur un sujet concret et non intellectuel, il débouche sur la création d’un nouveau produit, d’un nouveau procédé ou d’un nouveau service, résultat d’un travail de recherche et de développement de l’individu ou de l’entreprise.
Les étapes du processus : de l’invention à la mise sur le marché d’un nouveau produit fini
L’action d’innover se rapproche des concepts de changement, de progrès, d’invention, de nouveauté voire de révolution et de prise de risque. Innover consiste à introduire des nouveautés ou à apporter des changements à une situation, à un produit ou à une coutume. L’innovation est le résultat concret ou abstrait – selon les domaines – du processus : il est donc possible de la considérer comme l’ensemble du processus, de la naissance de l’idée jusqu’à la commercialisation du produit fini sur le marché.
Ce processus suit un long cheminement : une fois l’idée jaillie du fait de l’inventivité de son auteur, l’inventeur passe à l’étape de matérialisation de son idée. Il dépose un brevet et passe à la mise au point et à la fabrication du produit ; le résultat est alors l’invention. De nombreuses inventions voient le jour chaque année en France et dans le monde entier, comme en atteste le Concours Lépine International Paris – Porte de Versailles. Mais toutes les inventions ne sont pas commercialisées ni développées : l’invention doit en effet séduire un ou plusieurs partenaires économiques ou porteurs de projets, décidés à l’introduire sur le marché (pour le financement de l’innovation)… La commercialisation – avec succès – du produit fini caractérise l’innovation, et met un point final au long processus de l’action d’innover.
La nouveauté est le point essentiel de la définition du terme « innovation » : le projet doit présenter une apparence et un aspect visuel différents, des performances accrues, une meilleure ergonomie, une puissance augmentée ou encore des fonctionnalités ajoutées. En tout état de cause, les projets innovants doivent présenter une certaine nouveauté… et une amélioration continue !
Les domaines d’application
Le manuel d’Oslo de l’OCDE définit l’innovation en distinguant les matières dans lesquelles elle trouve son application ; elle est le résultat de l’action d’innover, soit de la mise en circulation auprès du grand public d’un procédé, d’un concept ou d’un produit qui se caractérise par sa nouveauté. Le manuel d’Oslo distingue néanmoins quatre catégories distinctes, et précise ainsi sa définition :
L’innovation de produit concerne les nouveaux produits et les services : elle est considérée comme telle dès lors qu’une amélioration est apportée à un produit ou à une prestation de services existants. Progrès technique, nouveaux usages, composants et matériaux ou encore économie ou ergonomie, l’amélioration – qui prend ici la place de la nouveauté – peut porter sur n’importe quelle caractéristique d’un produit préexistant. Innover sur un produit suppose un management particulier qui inclut généralement un plan d’étude de marché, le développement d’un prototype puis la production préalable au lancement de produit.
Le manuel d’Oslo définit ensuite l’innovation de procédé : il s’agit d’une nouvelle ou d’une meilleure méthode de production ou de distribution. Des changements substantiels et remarquables doivent apparaître dans la technique ou le logiciel utilisé dans le cadre de ladite production.
L’innovation d’organisation dispose également de sa définition propre : elle consiste à repenser l’organisation de la structure et à mettre en œuvre une nouvelle méthode (comme la stratégie d’entreprise, l’organisation du travail, la conduite du changement, l’innovation participative, les projets collaboratifs, la stratégie Océan bleu, le management de projet, les Blockchain, le développement de l’intelligence collective, l’innovation systématique de Peter Drucker ou l’Intrapreneuriat par exemple).
Enfin, l’innovation de marketing vise à utiliser un nouveau processus de commercialisation : cela peut concerner le conditionnement, le placement du produit ou merchandising ainsi que sa promotion et son prix. Attention, si la notion de changement prend apparemment le pas sur le critère de nouveauté, ledit changement doit être nécessairement substantiel et significatif.
Quand la course aux idées permet le progrès
Par esprit de compétitivité ou par cupidité, au terme de longs travaux de recherche et de développement à l’initiative d’entreprises privées ou par un hasard total, l’innovation jaillit de toutes parts et de plus en plus rapidement. Retour sur celles qui ont marqué l’histoire :
Valise robotisée et piles à combustibles : des inventions qui font la une
L’innovation des entreprises est au coeur des actualités et des tendances émergentes du moment. Piaggio travaille par exemple à commercialiser une valise robotisée, prénommée Gita : elle suivrait son propriétaire à la trace, une avancée révolutionnaire qui plairait aux plus étourdis ! A ses côtés, des acteurs majeurs du monde de l’industrie – General Motors et Honda par exemple – développent des piles à combustibles destinées à alimenter des véhicules électriques à hydrogène, avec un enjeu économique important ! Un Open Lab sur les thèmes de la réalité virtuelle et de la robotique intelligente, le robot Handle capable de tenir en équilibre sur ses deux roues et de franchir des obstacles en sautant par-dessus, … autant d’idées que le consommateur aura sans doute hâte de tester !
Derrière ce vaste marché, on retrouve des chercheurs, des partenaires, des entreprises, des écoles (Mines ParisTech, Harvard ou l’Ecole Polytechnique par exemple), des laboratoires de recherche et développement et parfois de simples particuliers, comme en témoignent les nombreuses éditions du salon du Concours Lépine International Paris et du Concours Lépine Européen Strasbourg. Tous ces acteurs cherchent à structurer, à piloter, à stimuler, à favoriser l’innovation et à la développer.
Innovations et nouvelles technologies : un progrès exponentiel sans limite
Intelligence artificielle et progrès technologique de la robotique, Big Data et digital, Cybersécurité, l’actualité regorge d’inventions futuristes. A l’ère de la transformation numérique et technologique, le progrès se fait de plus en plus rapidement et la concurrence est rude. Si certains voient ces avancées comme un pas vers le futur, d’autres en revanche y sont réfractaires, redoutant un Big Bang du marketing numérique. De même, certains travaux de recherche sur l’immortalité et les robots à l’image de l’humain font débat ; ils opposent leurs partisans à une problématique éthique évidente.
Dans le cadre du progrès au sens le plus large et pris dans le contexte de la société, les inventions de l’humain et les technologies innovantes, et notamment toutes celles présentées lors du fameux Concours Lépine, continuent d’étonner et de ravir. Au-delà de ces caractéristiques d’agrément, chaque nouvelle idée apporte un confort supplémentaire à l’individu, un moyen ou un procédé favorisant et améliorant radicalement et de façon substantielle son mode de vie. D’autant plus quand elle se met au service des causes les plus louables : médecine et sociologie, économie sociale et solidaire, ces matières méritent par exemple tous les nouveaux produits ou les idées d’organisation qu’un laboratoire dédié voudra bien inventer, ou un particulier philanthrope aider (notamment par le biais du crédit impôt recherche).